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Smells Funky (Skyler)
 :: Royal Albert Park

Khalil Saad
Khalil Saad
efrit
espèce :
Efrit (vipère à cornes)
sobriquet :
Quelque chose d'intranscriptible dans votre langue.
allégeance :
Neutre, bien trop occupé avec sa propre famille
saisons :
100 ans, coincé dans un corps reflétant 25.
occupation :
Régisseur sons freelance.
myocarde :
Célibataire, préfère les ruptures aux relations en elles-mêmes.
miroir :
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faciès & artiste :
Tamino - SpleenC
victimes :
35


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Lun 27 Fév - 20:55
Khalil avait passé la plus grande partie de la matinée, et tout le début d'après-midi, sous la couette, chauffage sur la puissance maximale malgré le coût de l'énergie ces derniers temps, à tenter d'éditer les rushs qu'un pote d'un pote lui avait envoyé pour tenter l'aventure podcastienne. Le travel mug thermo à ses côtés, rempli de cendres odorantes, avait bien failli se renverser à plusieurs reprises dans son lit puisque oui, malheureusement, il était de ces gens-là. De celleux qui, absorbé·e·s par l'immensité des tâches qui les attendent, se calfeutrent et s'organisent de manière à bouger le moins possible, peu importe les risques encourus.

L'efrit fait également parti de ces gens qui ne voient pas l'heure défiler, casque sur les oreilles pour mieux entendre les maigres différences entre ses différents tests. C'est uniquement lorsque la main touche le fond, froid - glacé, si on lui demande un avis sincère et honnête, sans exagération - et vide de son fidèle compagnon d'infortune. Plus de cendres, plus de casse-dalle. L'impensable était arrivé. Or, tout le monde le sait : il est impossible de continuer à travailler sans fuel, sans réconfort, surtout lorsque la grisaille anglaise s'acharne contre son double-vitrage.

Pendant ce qui semble être de longues minutes mais qui ne sont en réalité que quelques secondes, il contemple ce fond gris acier, désespérant avant de maugréer dans les sifflements qui sont propres à sa solitude. Il jette sa couette avec drame, s'élance vers ce qui lui sort de coin cuisine dans son studio, fouille ses placards. Rien. Nada. Le vide intersidéral. Enfin, disons plutôt qu'il n'y a rien, à l'instant, de suffisamment succulent pour le convaincre que son après-midi n'est pas perdue.

Il n'y a plus qu'une seule solution : sortir.

Le jeune homme se rappelle de sa dernière sortie dans le parc du centre-ville, il y a quelques jours à peine, et de ce bosquet odorant près d'un petit ensemble d'arbres. Malheureusement, il était accompagné, à ce moment-là. Et surtout, il n'avait aucune envie de se justifier, de prétendre une quelconque passion verdure face à un auditoire qui affichera certainement une moue des plus sceptique. Il faut dire que cela se voit, qu'il n'a absolument pas la main verte.

Emmitouflé dans un manteau en laine bleu foncée, écharpe verte foncée autour du cou, remontant jusqu'au nez et bonnet enfoncé jusqu'aux oreilles - au final, seul les yeux dépassent, il quitte son studio, le coeur vaillant, téléphone, clé et briquet en poche, sacoche en bandoulière vide, pour accueillir le futur butin. Le chemin lui semble long, jusque là. Mais tout lui semble interminable, actuellement.  

Dans les allées du parc, il tente de retrouver l'endroit rêvé, tentant de se rappeler les chemins empruntés mais il était distrait, absorbé par les conversations qu'il tentait de suivre, ce jour-là. Dans son dos, un aboiement qu'il tente d'ignorer. Jusqu'à ce qu'il se rende compte que celui-ci se rapproche. Khalil se retourne et voit la bête accourir dans sa direction. Furieuse, si on lui demande de raconter à nouveau la scène, tout croc dehors.

L'instinct de survie prend le relais. Khalil court à toutes jambes, sans se retourner et finit... Dans un arbre, qu'il a grimpé il-ne-sait-trop-comment. Arbre situé non-loin, par pur hasard, de son bosquet de végétaux alléchants. Mais il n'est pas prêt de descendre de son perchoir, la bête appuyée de ses deux pattes avant sur le tronc. Au loin, une silhouette blonde ( @Skyler Nygard ) semble se rapprocher dans sa direction. Khalil n'a pas d'autres choix. Il lui faut de l'aide. "Hey ! Excusez-moi ! Oui, vous ! Vous pourriez m'aider ? "  
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Skyler Nygard
Skyler Nygard
lycanthrope
espèce :
Les crocs sanglants de l'animal sauvage. Le loup qui prend place sur l'humain plus souvent que désiré.
allégeance :
Ghosts of Utopia. En répandant sa malédiction, il a trouvé son combat.
saisons :
35 ans. Entre les rêves toujours présents et la désillusion de l'âge adulte.
occupation :
Prendre l'identité de quelqu'un d'autre lors d'une ouverture de rideaux ou le temps d'un clap. C'est tout ce qu'il a jamais demandé.
myocarde :
Les corps se suivent à en donner le tournis mais ça reste du travail. Parmi eux il y en a un, plus net et bien plus important, l'obsession qui naît d'un seul toucher et qui ne saurait disparaître.
miroir :
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faciès & artiste :
Jamie Campbell Bower / fanchon
victimes :
46


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Dim 26 Mar - 12:00
Sortir de son appartement était un soulagement que Skyler ne s’autorisait plus assez souvent. Ne pas avoir d’horaires réguliers était à double tranchant. D’un côté, il ne s’emmerdait plus avec un patron, n’ayant de toute manière pas grande faculté à suivre les directives sans les remettre en cause. De l’autre, quand les auditions venaient à manquer, il se trouvait en tête à tête avec Atreus, à tourner en rond comme un loup en cage. L’accord passé avec Seth aurait dû changer la donne mais il s’agissait encore là d’une activité qui nécessitait le confort de son logement, en particulier de sa chambre. Seth était devenu sa seule interaction sociale et sans doute ça plus que l’enfermement le rendait malade. Il n’avait pu parler à personne de ce qui s’était déroulé lors de leur première entrevue, des dits et surtout  des non-dits, de ce qu’il avait ressenti et de ce que cela impliquait. Skyler était persuadé que ça n’avait rien de naturel mais avouer cette faiblesse là à n’importe qui pourrait lui porter préjudice. C’était néanmoins ce que Luke lui avait appris, ne faire confiance à personne s’il voulait garder longtemps sa tête sur ses épaules et son souffle régulier. Il le croyait, encore aujourd’hui alors que son mentor avait disparu, si bien qu’il n’avait personne sur qui s’appuyer quand son mental lui jouait des tours et ses angoisses s’emparaient de son corps.

Heureusement, au milieu de cette mer de morosité, il y avait Atreus, le golden retriever qui n’attendait qu’une chose, tous les jours, toujours plus ou moins à la même heure. Lorsque Skyler était en retard sur sa balade obligatoire, il n’était pas rare de voir le chien arriver, la queue agitée et la laisse dans la gueule. Aujourd’hui, il n’en eut toutefois pas vraiment besoin, le blond l’attendant presque avec autant d’impatience que le chien.

Le parc était ce que l’on faisait de mieux à Scarborough : pas trop bondé, pas trop vaste  mais loin d’être petit, agréable. Il l’était d’autant plus lorsque le soleil sortait de derrière les nuages mais il ne fallait pas trop en demander pour un mois de mars. Sitôt la laisse retirée et le chien libre, il se mit à courir dans tous les sens, disparaissant derrière des bosquets pour revenir quelques secondes plus tard à la même vitesse. Atreus avait de l’énergie à revendre et le voir heureux suffisait régulièrement à apaiser son maître. Le laissant vaquer, courir, se rouler dans l’herbe et la terre, le blond s’alluma une cigarette, marchant au gré du chemin, à la fois observant le canidé au loin, à la fois perdu dans ses pensées qui ne tournaient, depuis peu, qu’autour du monteur. Fais chier.

C’est dans ces moments-là qu’il se déconnectait totalement de la réalité et que l’environnement autour de lui disparaissait. Il fallut un aboiement, bien trop loin de lui, pour que Skyler se reprenne enfin et cherche du regard son chien, disparu. Il finit par l’apercevoir au pied d’un arbre et entreprit de se diriger vers l’endroit qui attirait l’attention de son compagnon. Il aurait pu parier qu’il y avait, à l’intérieur, un quelconque oiseau ou félin. “ ATREUS.” Le chien ne l’écoutait pas, les pattes sur l’avant du tronc, la truffe en l’air, la langue à moitié sortie, du moins lorsqu’il n’utilisait pas ses cordes vocales pour aboyer à plein volume. C’est pourtant la voix humaine provenant des feuilles fournies de l’arbre qui poussa le loup-garou à accélérer le rythme. “ Wow. Tout va bien là-haut?” Le brun, perché comme un corbeau dans une fable, semblait vivre le pire cauchemar de son existence. Le regard de Skyler passa d’Atreus, avec son air ma foi inoffensif, à l’homme accroché à l’arbre comme si sa vie en dépendait. “ Désolé s’il vous a fait peur, Atreus est très enthousiaste quand il s’agit de jouer avec des inconnus.” Un peu trop, finalement, pour le bien de toutes les personnes impliquées. Se reprenant et essayant tant bien que mal de ne pas sourire face à la situation, il se précipita sur son chien pour lui accrocher sa laisse et reculer de quelques pas. “ Il vous faut de l’aide pour descendre? C’est un exploit que vous ayez réussi à vous hisser jusque-là !” L’arbre ne présentait que très peu de points d’accroche, du moins selon Skyler. Mais lui grimpait tout de même peu régulièrement, il faut dire.
 
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